dimanche 10 juillet 2011

La présomption d'innocence des coupables

Billet invité. Auteur : Carmen Beaufurier


Chers amis lecteurs du Mor,

Je prends une des plumes de mon époux Benoît pour vous faire part de l'indignation qui m'habite, de celle de mon mari aussi, depuis que les noirs agissements de Dédé la Canne furent stoppés net par la maréchaussée étasunienne. Au lieu d'applaudir qu'enfin les vrais criminels de toujours soient pour une fois mis sous les verrous, voilà que l'on défend cet infréquentable, ce pilier de taverne, ce traîne-savates de luxe, ce roule-en-calèche sur le compte de la misère du peuple. Ce..., ce... Ah ! Ma féminine décence  étrangle la plume de mon conjoint et c'est bien dommage car elle était prête à faire jaillir toute cette frustration accumulée durant tant d'années . On défend ce misérable bourré aux as, au nom d'une idiotie incroyablement mal faite qui n'est qu'une manigance de plus des puissants pour faire la honte aux humbles impuissants, comme mon pauvre Benoît. Mais qu'est-ce que c'est que cette présomption d'innocence d'un coupable aussi clairement coupable que celui-là et depuis qu'il est né ? Je vous le demande parce que je ne comprends plus la Justice. Elle est séquestrée par les voyous, ma parole ! D'ailleurs déjà le nom est idiot. Comment est-ce que l'on peut se prétendre innocent quand on paye, très cher, des avocats pour parler au juge à sa place. Les vrais innocents n'ont pas du tout besoin de faire tant d'histoires. Ils disent la vérité et c'est bon. On les croit !




Dennis la menace Rodmaid, soubrette d’hôtel.
Ils vont comprendre les bonnes, les salauds !
Comme toujours la victime est une femme. Si on avait mis des gars au noir à faire la chambre de ces satyres, il y a longtemps que ce terrible mal qui afflige le fondement même des pauvres et vraies démocrates féministes, ne serait plus qu'une vieille légende. Ça retournerait la situation vite fait, moi je vous le garantis. Radical pour qu'ils comprennent d'une bonne fois pour toutes que les fesses des bonnes le sont mais leurs appartiennent et qu'elles ont le droit d'en faire ce qu'elles veulent quand elles veulent. Mais non ! Á croire qu'ils le font exprès de mettre des soubrettes sans le sou à portée de main de ces vicelards. Je sais bien ce dont je parle puisque je suis, moi-même, maîtresse d’hôtel et qu'il y a des clients qu'il faut vraiment avoir le moral pour se les farcir. Je le sais bien puisque j'ai dû virer, contre le gré de mes principes, à une voleuse qui n'arrêtait pas de me piquer les restes de la bouffe dans les poubelles au risque de me faire épingler par le nazi social-sanitaire qui rode tous les soirs autour des miennes. Va savoir ce qu'il veut avec ses sous-entendus. Qu'il va m'accrocher au moment où je m'y attends le moins, qu'il bave à chaque fois qu'il me voit, ce Judas, encore un. Il a bien de la chance que mon Benoît soit trop fatigué le soir, à partir de tout l'après-midi à travailler, pour prêter attention aux détails. Enfin, tout cela pour dire que c'est à cause de cette chapardeuse sudiste, toujours les mêmes, que je sais très bien de quoi sont capables les exploiteurs des faiblesses des bonniches qui se croient tout permis dès qu'ils sortent un peu de liquide de leur poche. C'est moi qui passe dans les chambres, maintenant.

Les richards, dès qu'ils en ont gros dans cette même poche, ils se croient tout permis. Si vous avez le malheur d'être un peu attirante, comme l'est encore beaucoup celle qui vous écrit et ce n'est pas de sa faute, il faut faire attention à tout. À la longueur de la minijupe quand on est obligée de monter sur une chaise pour vérifier si l'ampoule du plafonnier est bien vissée tandis que le client est entrain de se tripoter sur le lit perdu dans ses rêveries satyriques. À ce que sa petite culotte soit bien à sa place pour ne pas donner trop de fausses idées à ces cinglés qu'on a déjà reconnu au premier clin d’œil dès qu'on ouvre la porte. Messieurs les tarés, ce n'est pas parce que l'on voit les fesses d'une femme malgré elle et même si c'est, par hasard, grâce à elle, qu'il faut croire que toute la campagne est un club de golf pour que les exploiteurs du peuple y bouchent des trous à coup de canne dans les boules. Encore, s'ils étaient jeunes et beaux, on pourrait comprendre, sans les excuser pour autant, bien sûr. Mais non, ce sont toujours les mêmes vieux moches et liquides qui veulent se faire éponger. Et n'ayez jamais le malheur de les croire, ils ne payent que sous la menace et encore... Enfin c'est ce qu'on m'a dit. Moi, vous comprenez bien que je ne suis pas du genre à me laisser aller pour des clopinettes. Tous les racontars n'y changeront rien. La décence ne se vend pas sans amour. Manquait plus que ça !


Vas-y, Virus III Rance ! No pasarán !
On est là avec toi.
 Alors voilà que le nouvel objectif de tous les cinglés qui veulent convertir la Justice en ONG pour tarés en manque de sexe et de drogues qui déraillent, depuis un mois, toutes leurs opinions classiquement cyniques, et iniques aussi dans tous les journaux du monde, n'est autre que de faire libérer Dédé la Canne qui est déjà dehors, en plus. Ça fait pas cher la cuisse de bonne, comme d'habitude. Si c'était leur fille à eux, présumée innocente qu'elle serait mais là, non. C'est le violeur qui est présumé se la couler douce en continuant d'attaquer à tous les jupons qui passent à portée de ses griffes. Oui, de sales griffes puisque, et ce n'est pas de la diffamation, attention, c'est un fait, c'est encore un de ceux-là. De la grande confrérie internationale qui veut nous re-dominer depuis qu'on les a viré. Ce sont des sadiques en plus, ils n'arrêtent pas, ils sont partout. Ça commence par un fion et ça termine comme sadisme, leur affaire. Des fionistes, oui. Ça fait longtemps qu'ils nous embêtent, d'ailleurs. Maintenant l'heure a sonné de leur rendre la monnaie de la pièce, mais avec précaution, qu'ils la prennent. Heureusement qu'il y a encore des gens bien. Comme ce Virus, troisième du nom, Rance, qui a réussi à arrêter, contre vents et marrées erronées, à Dédé sans rien entendre d'autre que le courage de sa carrière. Il l'a mis, très opportunément, hors d'état de nuire aux pauvres et de s'ériger en monarque de notre Nation à la place de notre bien-aimé guide qui fut, malgré son indéniable stature, sur le point d'être enseveli sous les manigances de cet arriviste aux origines incertaines et buts moins clairs encore.

Là, j'ai quelque chose à dire à Mor, qui ne dit rien mais fait toujours ces petits coups en douce. Même s'il m'a invitée - je sais très bien ce qu'il veut en fait, ce taré, frustré lui aussi mais heureusement sans le sou-, ce n'est pas une raison pour laisser passer ses lâches manigances. Ce torchon-là, Mor c'est du caca tout juste bon à faire ce que tu fais avec la revue culturelle que l'on met gracieusement à ta disposition dans les cabinets. C'est comme ça que tu récompenses nos efforts pour vous éduquer, à vous les locataires, hein ? Eh bien tu fais avec ton papelard ce que tu fais avec mes Reader's Digest, espèce d'inculte. Et ne bronche pas trop que sinon je raconte partout toutes les intentions malsaines bien évidentes que j'ai devinées depuis longtemps dans ton regard lubrique caché derrière tes lunettes de réprimé. Ici, c'est pas New York et encore moins un Novotel. Alors, ta lettre anonyme estampillée d'une empreinte génitale, que tu dis avoir essayé, par tous les moyens, d'en trouver l'origine, c'est du pipeau. Je t'ai bien vu à l’œuvre. Á peine si tu as fait deux ou trois petits efforts, et tout de suite tu as dis qu'il était impossible de retrouver la trace de celle qui les a déposées avec si peu d'éléments. Tu devrais effacer ça avant la fin du mois. Je te dis ça, je ne te dis rien. Et arrêtes aussi, de te foutre de la gueule du seul empereur aussi grand que Napoléon qu'on n'ait jamais eu depuis Pépin le bref. T'es prévenu.


Dédé la Canne enfin sous les verrous.
Ah ! il est beau l'innocent.
Comme un nez au milieu de la figure qu'il est coupable.
Par contre, moi, j'ai bossé à la recherche de la vraie vérité. J'ai transpiré à grosses gouttes de partout sur l'Internet, jusqu'à ce que je trouve les images du premier interrogatoire de Dédé la Canne, suivi de son arrestation, sur les lieux même de son crime odieux. C'est la vaillante équipe de Virus III et malgré l'habile déguisement du délinquant, même pas juvénile pour un rond, qui a néanmoins pu le confondre vite fait et grâce à la sagacité de l'enquête du procureur à la mode, lui-même déguisé en policier. On y voit bien comment les manœuvres dilatoires de la Canne pour gagner du temps et ses sordides et salaces allusions au chocolat fâchent grave à Rance, très doux et gentil d'habitude. Il emploie alors un peu de violence dont personne ne pourrait lui garder rancune car elle est on ne peut plus justifiée quand une véritable Justice, véridiquement vraie et vraiment démocratique mais correcte, est bafouée. Face à un gabarit comme Dédé et compte tenu de l'impératif besoin d’avorter, ça oui et dans les plus brefs délais, les sinistres desseins de ce représentant de la caste des bien nourris à la petite cuillère en or, il fallait bien ça, au moins. Les dernières magouilles, que l'on appelle hypocritement rebondissements, ne vont pas entacher l'actuation de ce brillant investigateur appelé à occuper les plus hautes fonctions de son état, comme son papa. Prions pour qu'il ne soit victime d'aucune machination venant de toujours les mêmes que l'on connaît tous très bien. Ils se sont crus les shérifs et bien ils sont tombés sur un os. Un vrai cow-boy, un dur de dur qui croit dur comme fer et comme il faut. Soutenons-le ! We are all Virus ! In Rance we trustons tous ! Que Dieu l'aide à remettre à Dédé la Canne sous les verrous.

Mesdames et messieurs, je suis une femme sensible et je préfère prévenir que les images qui suivent ne peuvent être recommandées, ni recommandables, aux enfants en bas âge et autres psychotiques, cyclothymiques et personnes âgées, cardiaques ou non, patients en thérapie intensive, opiomanes, pétomanes, nymphomanes et porteurs d'organes ectopiques ou pas. Les athées et les drogués non plus, ils en profiteraient pour recommencer à déblatérer comme toujours. Visionner ce document exceptionnel est, par contre, fortement conseillé aux personnes colonisées par un décapode malin. Ça devrait l'effrayer et le faire fuir en biais et vite fait. Sinon, une imposition des mains s'impose. Quant à toi, Mor, tu t'abstiens de tes conneries de commentaires que tu vomis partout. T'es re-prévenu !










Carmen Beaufurier, vraie pure femme et non pas femelle, erronément espagnole, un temps, pour cause d'accident maternel maintenant arrangé, reine égyptienne dans une autre vie, philosophe-mathématicienne dans une autre encore, mannequin de haute couture dans sa jeunesse d'il y a deux jours, restauratrice et maitresse d'hotel à Paris.

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