mercredi 6 juillet 2011

Banier prend un beignet

Billet invité. Auteur : Benoît Beaufurier

Victime de la haine d'un clochard contre tout ce qui travaille, le photographe en est resté tout ébouriffé. Vraiment, il est grand temps que Maître Corbeau tienne sa promesse et vide les trottoirs de cette engeance qui profite du bon temps qu'il fait dans les rues de Paris, pour se livrer à des actes inqualifiables.


On est tous François-Marie
Les touristes qui ont assisté à la scène, en plein milieu des Champs-Élysées, sont horrifiés. L'économie va mal et on effraie les touristes. Mais où va-t-on ? Encore un coup porté à notre honneur jeté au pied du discrédit international par ces, il faut bien le dire car la langue de bois c'est pour eux le matin, usurpateurs de l'identité nationale. Appelons ces choses par leurs noms et cessons de leur donner du Môssieu en les baptisant SDF, à moins que ça ne passe à vouloir dire Sans Droits en France. Ce sont des clochards, un point c'est tout. Ils n'ont pas le droit d'être français puisque personne ne les a obligés à naître dans nos rues publiques à nous. Il n'y a aucun besoin d'être méchant même si on est pauvre.  Comme l'autre, là-bas, qui sous prétexte qu'il n'est pas si riche que ça, saute sur les décentes pauvres au noir sans défense et contre leur gré. Ça suffit ! Maître Corbeau, les citoyens qui ont encore besoin de la France vous supplient de mettre un terme à ces agissements qui rappellent les jours les plus sombres de notre belle histoire, quand les miteux se croyaient dans le droit d'envahir les vélodromes et en plus, sans payer à la RATP pour y aller.



Il est pas clair
Heureusement le vaillant paparazzi ( son travail est italien mais lui est bien français, pas de bille à se faire ) a couru au poste dénoncer la sauvage attaque, suivi par une cinquantaine ( approximativement car ils sont durs à compter ) de ses collègues japonais qui en furent les témoins privilégiés et réussirent, malgré la fulgurante soudaineté du coup de main, à graver l'instant fatidique pour notre postérité. Ils ont aussi rapporté que le paria avait graveleusement porté atteinte à la virilité légendaire de François-Marie. C'est la drogue mélangé au pinard qui fait ça. Ces braves fils du Mikado ont déposé au commissariat, deux des caisses vides de champagne qui traînent le matin sur les Champs, remplies de cartes mémoire et une autre de clés USB. Un film sans développer fut aussi apporté dû au grand âge du témoin. Grâce à leurs courageux témoignages le forcené a pu être réduit à l'impuissance et placé au doigt et à l’œil en garde à vue. On peut parier qu'il va y apprendre les bonnes manières. 




Si on ne peut plus photographier les clochards pour faire des cartes postales, à quoi ils servent, alors ? Je vous le demande M. le Président. La solution est pourtant simple. Embarquez-les tous dans une flottille de Airbus ( réquisitionnez tous ceux qui ont été fabriqués car Paris est plein de clodos ) et envoyez-les s'écraser à Saint-Pierre et Miquelon. Bon débarras !




Benoît Beaufurier, français, mâle, gardien de la paix en retraite anticipée, restaurateur et maître d’hôtel à Paris.

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